Banque franco tunisienne : l’affaire refait surface

‘‘Une affaire lourde d’enjeux’’, c’est le terme utilisé par huffpostpaghreb.com pour qualifier le scandale de corruption qui a touché la banque franco tunisienne, qui avait vu 700 millions de dinars éclipsés.

<em>Banque franco tunisienne dans un scandale de corruption</em>

Banque franco tunisienne : un scandale de corruption

Les hautes sphères de l’État tunisien n’ont pas été exclues du gigantesque scandale de corruption qu’a connu la Tunisie au début de cette année. À ce jour, les dessous de cet incident refont surface avec de lourdes répercussions économiques. La Tunisie perdrait gros au final, bien que moins du montant initial, le montant que l’État tunisien est appelé à perdre à l’issue de cette affaire est assez important.

Selon des sources financières, le Fond Monétaire International aurait demandé à la Tunisie d’approvisionner une somme de 400 millions de dinars au titre de première tranche d’indemnité qu’il serait amené à verser ABCI Investment. Une demande qui serait soutenue par le Cirdi, un tribunal arbitral de la Banque Mondiale.

Cette dernière devrait en effet émettre un verdict favorable à ABCI Investment, dans un litige qui l’oppose depuis 27 ans à la Tunisie. C’est donc une réouverture de l’affaire BFT (Banque Franco Tunisienne).

La banque franco tunisienne, aurait été spoliée par le clan de Ben Ali. Elle a aussi été touchée par les conséquences de cette prédation et a encaissé le coup des erreurs des autorités post-révolutions faisant échouer toutes possibilités de négociation.

Toutefois, il faut noter que la BFT risque à travers ces événements d’une liquidation. La décision du Cirdi, attendue pour octobre, risque de mettre à mal le budget de la Tunisie qui connait déjà un gros déficit. Une décision qui mettrait aussi à mal la Société tunisienne des banques, maison mère de la BFT. Une histoire qui dure depuis plus de nombreuses années et qui semble enfin livrer ses décisions, le rendez-vous est pris pour octobre, pour le dénouement final.

Hervé Atangana