Ali Bongo réélu : verdict de la cour constitutionnelle

Le président gabonais sortant Ali Bongo Ondimba, déjà sorti vainqueur lors de la publication des premiers résultats du scrutin présidentiel du 27 août dernier, confirmé par la cour constitutionnelle gabonaise.

<em>Ali Bongo confirmé président du Gabon</em>

Ali Bongo réelu

Le verdict est tombé le 23 septembre à 23 heures (TU), Ali Bongo Ondimba brigue un nouveau septennat à la magistrature suprême gabonaise. À l’issu d’un scrutin hautement controversé par l’opposition, et qui a causé une crise postélectorale meurtrière. Au grand malheur de Jean Ping, leader de l’opposition qui s’autoproclamait vainqueur du scrutin trois jours après les élections, le président sortant regagne officiellement sa fonction. Les nouveaux résultats font suite au recours de Jean Ping à la cour constitutionnelle, qui contestait les premiers résultats dénonçant une fraude, notamment dans la province du Haut-Ogooué ; fief d’Ali bongo. Localité dans laquelle le président sortant a obtenu 95% des suffrages, pour un pourcentage national de 49,80% contre 48,23% pour l’opposant.

            La cour constitutionnelle a donc rendu public sa décision, une décision qui vient juste confirmer les premiers résultats avec quelques modifications en faveur encore d’Ali Bongo. Les résultats exprimés donnent à Ali Bongo Ondimba un pourcentage 50,66%, bien plus que les 49,80% des premiers résultats, contre  47,24% pour Jean Ping qui connait une baisse quant à son premier score.

            Des résultats qui ont bien entendu entrainé des réactions, tant du côté du président réélu que de son principal opposant et même de la communauté internationale. Jean Ping dénonce à travers cette décision de la cour constitutionnelle un ‘‘déni de droit’’, Ali Bongo par contre lui appelle au ‘‘dialogue politique’’, Jean Marc Ayrault Ministre de l’intérieur français lui estime que ces résultats ne tendent pas à effacer complètement le doute. De toute façon, l’heure n’est plus aux analyses dans un scrutin qui aura secoué le Gabon pendant pratiquement un mois.

Hervé Atangana